Seigneur des Runes - Les Meurtres des écorcheurs (2/6) 3
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- Taïga : Naine Gardienne (Isabelle)- Shawna : Barde Varisienne (Christelle)- Orik Vancaskerkin : Humain Guerrier (Christophe)- Berhyl : Shoanti Shamane (Coraline)- Tellaran : Shoanti Mage (Alexandre)
Nous sommes à PointeSable, quand Tellaran et Berhyl arrivent. Ils ne reconnaissent pas vraiment la ville, elle a beaucoup changé depuis leur dernière visite. En se rendant à l'aubere de Naffer Vork (un Shoanti du clan de l'aigle), ils apprennent qu'il y a eu récemment des attaques gobelines. Des aventuriers y ont mis fin après s'être rendus dans les montagnes du Pic Chardon où les gobelins avaient leur quartier général. Tellaran et Berhyl décident de tenter de rejoindre ce groupe pour se faire de l'argent afin d'aider Naffer Vork qui doit payer une rançon pour récupérer sa fille. Dans l'auberge, une varisienne hirsute et assez âgée rentre. Les clients se comportent avec respect envers elle. Elle a un paquet de cartes et commande de la vodka. Elle s'appelle Mme Vashti et nous dit que Davirien nous attend à l'étable.
Pendant ce temps, Shawna et les autres se rendent chez Kendra Deverin afin de lui expliquer tout ce qui s'est passé. Ils montrent également les lettres retrouvées ainsi que l'enfant récupéré. Kendra va s'entretenir avec le conseil. Shawna suggère qu'il faudrait partir pour Magnimar afin de voir ce que sont ces fameux 'Frères' et 'Soeurs' de Lamashtu. Il serait également intéressant de tenter d'obtenir le fameux cercle dont nous avait parlé l'herboriste, qui permet de téléporter des magiciens de Magnimar à PointeSable et inversément. Il faudrait aussi faire revenir, avant l'hiver, le prévôt et Aldern GranRenard. Il est décidé que l'enfant sera placé chez une famille d'accueil, que l'on doit trouver. Mais il faut parer au plus pressé. Kendra nous tiendra au courant pendant que Shawna tente de trouver une nourrice temporaire. On lui en renseigne une aux Châtons de le Pyxie. En chemin, Taïga lui parle de rêves étranges qu'elle fait. Ce matin, elle s'est réveillée couverte de sang et craint de faire des bêtises durant son sommeil. Elle a déjà interrogé son bouclier qui lui a affirmé ne rien avoir vu mais est très fâché car elle l'aurait abandonné dans l'eau. Elle a vu un cheval avec une crinière de feu. Shawna et Taïga décident d'aller voir Zanthus, le prêtre, qui conseille à Taïga, après avoir écouté son récit et de façon diplomatique, de noyer tout cela dans l'alcool. Le soir-même, les 2 filles se rendent chez Davirien, afin de surveiller le sommeil de Taïga. Arrivés sur place, ils voient Mme Vashti quitter les lieux, un sourire énigmatique aux lèvres. Comme s'il était au courant de leur arrivée, Davirien les accueille avec de l'alcool et leur présente 2 couches préparées dans un box... Voilà qui est étrange... Laissant Taïga noyer ses soucis dans l'alcool, Shawna part chercher Orik. A la sortie des Ecuries, elle croise cette fameuse Mme Vashti, qui l'intrigue beaucoup. Après avoir discuté avec elle, cette dernière lui promet de tirer les cartes pour elle au Solstice d'Hiver. De retour avec Orik, tout le monde trinque avec Davirien quand 2 Shoantis arrivent. Davirien se lève pour les accueillir. Nous faisons connaissance lorsque Taïga, qui s'était endormie après avoir ingurgité pas mal d'alcool, se lève et attaque Shawna, surprise. Les autres tentent de la calmer, elle se transforme en panthère et continue à frapper Orik. Puis, tout à coup, elle se retransforme en naine et se rendort comme si de rien n'était...
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[spoiler]Au manoir, Shawna nous fait part de sa volonté de retourner à Pic Chardon pour connaître le sort de son deuxième frère resté là bas après l’effondrement du pont de cordes. Taïga ne veut pas, étant très traumatisée par sa visite précédente. Elle tergiverse, essaie de trouver des excuses... bref on est à deux doigts de lui sauter dessus, l’attacher, la bâillonner et l’emener de force jusqu’a Pic Chardon.
Nous ne savons d’ailleurs pas ce qu’elle y a vu là bas.
La discussion s’éternise; matériel à prendre, moyen d’y arriver, entrecoupé des “non non non” de Taïga, durée du voyage et chemin à prendre pour éviter au maximum les problémes durant le voyage.
Je ne veut pas jouer les rabat joies mais je mentionne quand même le fait que plus on attend et plus les chances de trouver des survivants s’amenuisent comme une peau de chagrin.
Me rappelle plus qui nous a mis sur la piste de Lok, mais nous n’avons pas hésité à aller le trouver à l’auberge du dragon rouillé pour l’engager dans nos futures tribulations. Zut, le bar est beaucoup plus attrayant pour moi, sans hésiter mes pas m’y dirigent et tel un navire arrivant au port après de longs mois sur les océans, je jette l’ancre et me prépare à passer une mémorable soirée en compagnie de quelques chopines accueillantes.
Pendant ce temps, Shawna, Taïga et Berhyl cuisinent notre amis Lok (un demi orc connaissant la région comme sa poche et pouvant nous mener à destination sans encombres). Tellaran à disparu... non je le vois du coté de l’âtre, ce qui veut dire que je suis encore assez sobre pour distinguer ce qui se passe autour de moi. Je quitte le bar avec une pointe de regrêt, mais je me promet que j’y retournerai incéssament sous peu. Me dirigeant d’un pas chaloupé vers la table de Lok, j’attrape au vol les derniérs mots échangés entre les filles et le demi orc. Super, elles ont reussi à le convaincre et le plus étonnant aussi c’est qu’on va pas débourser une seule piéce d’or. Je n’arriverai jamais à comprendre comment elles font pour nous s’embobiner en quelques secondes. Bon pendant ce temps, Tellaran s’évertue à étouffer le feu, par sa seule présence. Générant une zone de froid glacial autour de lui, il est en passe de reussir le bougre. C’est aussi une des raisons pour laquelle on le fuit perpétuellement (ce qui ne semble pas lui occasionner de problèmes).
En ce qui concerne Lok, l’affaire est donc dans le sac puis nous découvrons aussi avec plaisir que la serveuse c’est trompée de table et qu’elle nous sert un festin digne d’une compagine ork affamée. Ce qui ravit bien entendu au plus haut point notre amis Lok. Etant des habitués et amis de la maison, personne n’y trouve à redire et nous terminons la soirée sans encombres. Malgré mes réticences on règle quand même l’addition.
Le lendemain, nous nous réunissons à nouveaux au manoir de Mme Vashti (qu’elle à légué aux filles avant sa mort). En fouillant par ci par là, Shawna et Taïga tombent sur un trésor. Armes et équipements magiques ainsi qu’un grimoire qui semble être d’une richesse inestimable (vu la tête de plus en plus décomposée que fait Shawna en le parcourant assez rapidement au début puis le dévorant littéralement par la suite). Nous nous partageons donc, boucliers, bottes et objets magiques en tous genre avant de compléter notre équipement en fesant une razzia dans la boutique de mon beau pére (je sens que sur ce coups il va m’en vouloir l’animal). Cordes en surabondance, vêtements, chauds et nourriture séchée pour quelques jours. Ah oui, nos derniéres économies pour quelques fiolles de potion de guérison.
Nous sommes enfin partis, par monts et vallons, bois et marais en direction de Pic Chardon re-re-re-botter les fesses aux gobelins.
La premiére journée se passé sans encombres, les bois sont calmes et les sentiers que nous fait prendre Lok n’ont été foullés dernièrement que par les animaux de la forêt. Au soir nous campons entre le bois aux tics et l’assiétte du diable, petit plateau rocheux où parait-il qu’Il serait … mais bon ceci est une autre histoire et cela ne nous intéresse pas.
Shawna crée un feu special (invisible à plus de cinq métres mais gardant ses propriétées de chaleur) nous n’hésitons d’ailleurs pas à faire comprendre à Tellaran qu’il peut aller pieuter plus loin car même sous sa forme de hibou il dégage du froid. Nous nous partageons équitablement les tours de garde et bientôt le campement sombre dans une torpeur réparatrice jusqu’au petit matin.
Arrivés au bois aux orties en début d’aprés midi, nous constatons avec effarement que c’est la période de reproduction pour la tribu locale de gobelins. Tellaran de retour d’un vol de reconnaissance nous le confirme avec un certain dégoût. Pas bon d’être un crapaud par les temps qui courent (nous développeront plus tard le mode de reproduction des gobelins de la tribu des crapauds, pour l’instant ce ne sont que détails), mais revenons à nos moutons.
Nous réalisons que le pont n’a pas été entiérement reconstruit. Il est à constater que nos amis gobelins ont édifiés à la place un fabuleux système leur permettant d’augmenter significativement le taux de mortalité de leur population sans avoir besoin d’attaquer nos villes et villages deux fois par mois. Deux cordes, de part et d’autre du précipice sont fixés en hauteur leur permetant de glisser du pic vers la terre ferme et de la terre ferme vers le pic. Je vous le donne en mille, déjà les cordes ainsi que leurs fixations ne sont pas vraiment d’une résistance à toute épreuve et le tout relève plus d’une fête foraine en délire que de la construction solide et durable.
Bref, en plus d’avoir mis les pieds dans un gigantesque lupanar on a en plus droit à l’asile d’aliénés version gobelins. Un peu à l’écart, Shawna entre en communiquation avec son frère qui lui enjoint de se dépécher. Nous nous éloignons donc de ce lieu de galipettes effrénées et nous descendons j’usqu’au rivage aidés de nos cordes, nettement plus solides que celles des gobelins. Durand notre derniére expedition nous avons souvenir qu’un monstre marin rodait aux alentours du pic, malgré cela nous décidons quand même de tenter la traversée du bras de mer à dos de “disque flottant de Tenser”. Ça marche, la peur au ventre et l’estomac dans les talons, Shawna nous fait traverser jusqu’au pic en quelques passages seulement. Nous reprenons nos esprits quand soudain nous réalisons que la marée monte et que nous sommes à la base du pic. Grâce à Tellaran, les cordes sont rapidement accrochées au sommet et nous entreprenons notre ascension en toute sécurité.
Shawna appelle à nouveau son frangin qui lui annonce que la porte des cachots est condamnée et qu’il nous faudra passer par le temple, ce qui à le dons de faire frémir d’épouvante notre chére Taïga. Et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule (sont comme les nanas, faut toujours qu’elles ailles aux toilettes à deux), il (le frangin) lui lâche que Suto est de retour et qu’il taille une bavette avec Vol Pépite et un géant. Au sus de ces nouvelles, la partie raisonable de mon cerveau (qui il faut le dire est souvent en hibernation) se met à couiner et à tapper du pied comme un enragé. Je n’y pense pas, c’est comme les lendemain de beuveries épiques ou il essaie de te dire d’un ton miélleux “je te l’avais dit...”...
Ayant escaladé la face ouest du pic pour éviter l’entrée principale bien gardée, nous nous faufilons par une porte dérobée se trouvant à l’arriére. J’ouvre la marche et me dirige lentement, en essayant de faire le moins de bruit possible, vers le temple. Les couloirs sont sombres et les seuls bruits que nous entendons sont quelques rires et des voix derriére les portes que nous dépassons sans oser les entrouvrir.
“ESPECE DE SAGOUIN DEBILE” me crie à nouveau ma part raisonable (qui commence à prendre un peu trop de place à mon gout), mais c’est à ce moment seulement que je comprend toute la signification de ce remue ménage et la raison pour laquelle on arrives à se déplacer sans bruit. J’ai pas pensé à remettre mon armure après la traversée du bras de mer et l’ascension du pic. Grrrrrrrrrrrrrrrrrr rrr, je me retiens de justesse de frapper le mur de ma tête et ravales quelques demi douzaines de jurons bien sentis qui me sont addressés personnellement. Trop tard pour y remédier faut continuer.
Nous arrivons donc sans encombres devant les doubles portes du temple. Taïga pourait se camoufler sans problèmes dans une forêt tropicale me dis-je en lui jettant un regard. Elle est devenue toute verte. Je fais signe à Lok de m’ouvrir, ce qu’il fait sans broncher, on voit qu’il à l’habitude des coups fourrés lui. Je prend deux grandes inspirations, serre les fesses et m’avance rapidement et sans bruit de deux trois pas, les autres sur mes talons.
Le temple est encore plus sombre que les couloirs et nos yeux peinent à s’y habituer. La nef est assez vaste, flanquée des deux cotés de massives colonnes. Deux bénitiers en pierre se trouvent dans les coins jouxtant la porte d’entrée. Un liquide sombre y baigne. Pas vraiment envie d’aller voir ce que c’est nous fait remarquer Talleran. Puis on distingue l’autel et juste au dessus, nous surplombant presque, l’immonde, l’ignoble, l’innommable, oui c’est elle, c’elle dont on n’ose pas prononcer le nom, la déesse de tous les monstres. Sa statue est plus vraie que nature et je n’ose la detailler malgré mon regard rivé sur elle. Je n’arrive plus à décrocher les yeux de cette vision d’horreur et les souffles saccadés ainsi que les bruits de deglutition que font mes camarades m’indiquent qu’ils sont dans le même état que moi. Faut penser à autre chose, vite, quelque chose de pire (mais y a pas pire) si si me lance mon subconscient “ta belle mére”. Je détourne enfin les yeux, à deux doigts de gerber mon déjeuner.
Nous sommes donc tous entrés dans le temple sauf Berhyl qui ferme la marche. Tellaran est au plus fort de sa concentration, mâchoires crispées, yeux en alerte quand soudain surgissent trois bêtes démoniaques, sortes de chiens géants au pelage plus sombre que la nuit et possédant une ou deux paires de tentacules fixées sur leurs dos. Tellaran se lâche et balance une boule de feu sur celle qui se trouve dans notre champ de vision direct. Ambiance barbecue, le retour de flamme nous prend complètement au dépourvu mais la bête n’a que les moustaches de roussies. Le combat est engagé, pas le temps de pester sur Talleran et les coups pleuvent de part et d’autre. Elles sont corriace et ne lâchent pas un centimétre de terrain, rendant coup pour coup. Aussi soudainement qu’elles sont apparues, elles changent de place, se téléportant tout autour de nous, ne nous laissant pas le temps de nous rendre compte si nos coups portent ou non. Elles apparaissent, encaissent sans broncher puis repartent faire un ptit coucou quelques métres plus loin.
Enfin, Taïga arrive à en renverser une qui semble complétement déboussolée et la deuxiéme montre des signes de faiblesse. Entre deux sauts, Shawna me montre la porte à gauche de l’autel et me fais signe qu’il est temps de nous eclipser. Non faut en finir on peut les avoir, c’est juste une question de secondes. Pas le temps de répondre qu’elles réapparaissent encore une fois, y en a mare ça dure trop longtemps et on fait plus de bruits qu’un troupeau d’éléphants égarés dans un magasin de porcelaines. Puis d’un coup sans crier gare alors qu’on avait reussi à en tuer une, elles disparaissent et ne reviennent plus.
QUOI ? C’est tout ? Nos regards se croisent perplexes. C’est alors qu’une ombre s’étend sur nous, le sol tremble et l’impensable devient réalité. La statue de la déesse bouge, elle descend de son piedestal et s’avance vers nous... [/spoiler]
Lien direct vers le [spoiler]Au manoir, Shawna nous fait part de sa volonté de retourner à Pic Chardon pour connaître le sort de son deuxième frère resté là bas après l’effondrement du pont de cordes. Taïga ne veut pas, étant très traumatisée par sa visite précédente. Elle tergiverse, essaie de trouver des excuses... bref on est à deux doigts de lui sauter dessus, l’attacher, la bâillonner et l’emener de force jusqu’a Pic Chardon.
Nous ne savons d’ailleurs pas ce qu’elle y a vu là bas.
La discussion s’éternise; matériel à prendre, moyen d’y arriver, entrecoupé des “non non non” de Taïga, durée du voyage et chemin à prendre pour éviter au maximum les problémes durant le voyage.
Je ne veut pas jouer les rabat joies mais je mentionne quand même le fait que plus on attend et plus les chances de trouver des survivants s’amenuisent comme une peau de chagrin.
Me rappelle plus qui nous a mis sur la piste de Lok, mais nous n’avons pas hésité à aller le trouver à l’auberge du dragon rouillé pour l’engager dans nos futures tribulations. Zut, le bar est beaucoup plus attrayant pour moi, sans hésiter mes pas m’y dirigent et tel un navire arrivant au port après de longs mois sur les océans, je jette l’ancre et me prépare à passer une mémorable soirée en compagnie de quelques chopines accueillantes.
Pendant ce temps, Shawna, Taïga et Berhyl cuisinent notre amis Lok (un demi orc connaissant la région comme sa poche et pouvant nous mener à destination sans encombres). Tellaran à disparu... non je le vois du coté de l’âtre, ce qui veut dire que je suis encore assez sobre pour distinguer ce qui se passe autour de moi. Je quitte le bar avec une pointe de regrêt, mais je me promet que j’y retournerai incéssament sous peu. Me dirigeant d’un pas chaloupé vers la table de Lok, j’attrape au vol les derniérs mots échangés entre les filles et le demi orc. Super, elles ont reussi à le convaincre et le plus étonnant aussi c’est qu’on va pas débourser une seule piéce d’or. Je n’arriverai jamais à comprendre comment elles font pour nous s’embobiner en quelques secondes. Bon pendant ce temps, Tellaran s’évertue à étouffer le feu, par sa seule présence. Générant une zone de froid glacial autour de lui, il est en passe de reussir le bougre. C’est aussi une des raisons pour laquelle on le fuit perpétuellement (ce qui ne semble pas lui occasionner de problèmes).
En ce qui concerne Lok, l’affaire est donc dans le sac puis nous découvrons aussi avec plaisir que la serveuse c’est trompée de table et qu’elle nous sert un festin digne d’une compagine ork affamée. Ce qui ravit bien entendu au plus haut point notre amis Lok. Etant des habitués et amis de la maison, personne n’y trouve à redire et nous terminons la soirée sans encombres. Malgré mes réticences on règle quand même l’addition.
Le lendemain, nous nous réunissons à nouveaux au manoir de Mme Vashti (qu’elle à légué aux filles avant sa mort). En fouillant par ci par là, Shawna et Taïga tombent sur un trésor. Armes et équipements magiques ainsi qu’un grimoire qui semble être d’une richesse inestimable (vu la tête de plus en plus décomposée que fait Shawna en le parcourant assez rapidement au début puis le dévorant littéralement par la suite). Nous nous partageons donc, boucliers, bottes et objets magiques en tous genre avant de compléter notre équipement en fesant une razzia dans la boutique de mon beau pére (je sens que sur ce coups il va m’en vouloir l’animal). Cordes en surabondance, vêtements, chauds et nourriture séchée pour quelques jours. Ah oui, nos derniéres économies pour quelques fiolles de potion de guérison.
Nous sommes enfin partis, par monts et vallons, bois et marais en direction de Pic Chardon re-re-re-botter les fesses aux gobelins.
La premiére journée se passé sans encombres, les bois sont calmes et les sentiers que nous fait prendre Lok n’ont été foullés dernièrement que par les animaux de la forêt. Au soir nous campons entre le bois aux tics et l’assiétte du diable, petit plateau rocheux où parait-il qu’Il serait … mais bon ceci est une autre histoire et cela ne nous intéresse pas.
Shawna crée un feu special (invisible à plus de cinq métres mais gardant ses propriétées de chaleur) nous n’hésitons d’ailleurs pas à faire comprendre à Tellaran qu’il peut aller pieuter plus loin car même sous sa forme de hibou il dégage du froid. Nous nous partageons équitablement les tours de garde et bientôt le campement sombre dans une torpeur réparatrice jusqu’au petit matin.
Arrivés au bois aux orties en début d’aprés midi, nous constatons avec effarement que c’est la période de reproduction pour la tribu locale de gobelins. Tellaran de retour d’un vol de reconnaissance nous le confirme avec un certain dégoût. Pas bon d’être un crapaud par les temps qui courent (nous développeront plus tard le mode de reproduction des gobelins de la tribu des crapauds, pour l’instant ce ne sont que détails), mais revenons à nos moutons.
Nous réalisons que le pont n’a pas été entiérement reconstruit. Il est à constater que nos amis gobelins ont édifiés à la place un fabuleux système leur permettant d’augmenter significativement le taux de mortalité de leur population sans avoir besoin d’attaquer nos villes et villages deux fois par mois. Deux cordes, de part et d’autre du précipice sont fixés en hauteur leur permetant de glisser du pic vers la terre ferme et de la terre ferme vers le pic. Je vous le donne en mille, déjà les cordes ainsi que leurs fixations ne sont pas vraiment d’une résistance à toute épreuve et le tout relève plus d’une fête foraine en délire que de la construction solide et durable.
Bref, en plus d’avoir mis les pieds dans un gigantesque lupanar on a en plus droit à l’asile d’aliénés version gobelins. Un peu à l’écart, Shawna entre en communiquation avec son frère qui lui enjoint de se dépécher. Nous nous éloignons donc de ce lieu de galipettes effrénées et nous descendons j’usqu’au rivage aidés de nos cordes, nettement plus solides que celles des gobelins. Durand notre derniére expedition nous avons souvenir qu’un monstre marin rodait aux alentours du pic, malgré cela nous décidons quand même de tenter la traversée du bras de mer à dos de “disque flottant de Tenser”. Ça marche, la peur au ventre et l’estomac dans les talons, Shawna nous fait traverser jusqu’au pic en quelques passages seulement. Nous reprenons nos esprits quand soudain nous réalisons que la marée monte et que nous sommes à la base du pic. Grâce à Tellaran, les cordes sont rapidement accrochées au sommet et nous entreprenons notre ascension en toute sécurité.
Shawna appelle à nouveau son frangin qui lui annonce que la porte des cachots est condamnée et qu’il nous faudra passer par le temple, ce qui à le dons de faire frémir d’épouvante notre chére Taïga. Et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule (sont comme les nanas, faut toujours qu’elles ailles aux toilettes à deux), il (le frangin) lui lâche que Suto est de retour et qu’il taille une bavette avec Vol Pépite et un géant. Au sus de ces nouvelles, la partie raisonable de mon cerveau (qui il faut le dire est souvent en hibernation) se met à couiner et à tapper du pied comme un enragé. Je n’y pense pas, c’est comme les lendemain de beuveries épiques ou il essaie de te dire d’un ton miélleux “je te l’avais dit...”...
Ayant escaladé la face ouest du pic pour éviter l’entrée principale bien gardée, nous nous faufilons par une porte dérobée se trouvant à l’arriére. J’ouvre la marche et me dirige lentement, en essayant de faire le moins de bruit possible, vers le temple. Les couloirs sont sombres et les seuls bruits que nous entendons sont quelques rires et des voix derriére les portes que nous dépassons sans oser les entrouvrir.
“ESPECE DE SAGOUIN DEBILE” me crie à nouveau ma part raisonable (qui commence à prendre un peu trop de place à mon gout), mais c’est à ce moment seulement que je comprend toute la signification de ce remue ménage et la raison pour laquelle on arrives à se déplacer sans bruit. J’ai pas pensé à remettre mon armure après la traversée du bras de mer et l’ascension du pic. Grrrrrrrrrrrrrrrrrr rrr, je me retiens de justesse de frapper le mur de ma tête et ravales quelques demi douzaines de jurons bien sentis qui me sont addressés personnellement. Trop tard pour y remédier faut continuer.
Nous arrivons donc sans encombres devant les doubles portes du temple. Taïga pourait se camoufler sans problèmes dans une forêt tropicale me dis-je en lui jettant un regard. Elle est devenue toute verte. Je fais signe à Lok de m’ouvrir, ce qu’il fait sans broncher, on voit qu’il à l’habitude des coups fourrés lui. Je prend deux grandes inspirations, serre les fesses et m’avance rapidement et sans bruit de deux trois pas, les autres sur mes talons.
Le temple est encore plus sombre que les couloirs et nos yeux peinent à s’y habituer. La nef est assez vaste, flanquée des deux cotés de massives colonnes. Deux bénitiers en pierre se trouvent dans les coins jouxtant la porte d’entrée. Un liquide sombre y baigne. Pas vraiment envie d’aller voir ce que c’est nous fait remarquer Talleran. Puis on distingue l’autel et juste au dessus, nous surplombant presque, l’immonde, l’ignoble, l’innommable, oui c’est elle, c’elle dont on n’ose pas prononcer le nom, la déesse de tous les monstres. Sa statue est plus vraie que nature et je n’ose la detailler malgré mon regard rivé sur elle. Je n’arrive plus à décrocher les yeux de cette vision d’horreur et les souffles saccadés ainsi que les bruits de deglutition que font mes camarades m’indiquent qu’ils sont dans le même état que moi. Faut penser à autre chose, vite, quelque chose de pire (mais y a pas pire) si si me lance mon subconscient “ta belle mére”. Je détourne enfin les yeux, à deux doigts de gerber mon déjeuner.
Nous sommes donc tous entrés dans le temple sauf Berhyl qui ferme la marche. Tellaran est au plus fort de sa concentration, mâchoires crispées, yeux en alerte quand soudain surgissent trois bêtes démoniaques, sortes de chiens géants au pelage plus sombre que la nuit et possédant une ou deux paires de tentacules fixées sur leurs dos. Tellaran se lâche et balance une boule de feu sur celle qui se trouve dans notre champ de vision direct. Ambiance barbecue, le retour de flamme nous prend complètement au dépourvu mais la bête n’a que les moustaches de roussies. Le combat est engagé, pas le temps de pester sur Talleran et les coups pleuvent de part et d’autre. Elles sont corriace et ne lâchent pas un centimétre de terrain, rendant coup pour coup. Aussi soudainement qu’elles sont apparues, elles changent de place, se téléportant tout autour de nous, ne nous laissant pas le temps de nous rendre compte si nos coups portent ou non. Elles apparaissent, encaissent sans broncher puis repartent faire un ptit coucou quelques métres plus loin.
Enfin, Taïga arrive à en renverser une qui semble complétement déboussolée et la deuxiéme montre des signes de faiblesse. Entre deux sauts, Shawna me montre la porte à gauche de l’autel et me fais signe qu’il est temps de nous eclipser. Non faut en finir on peut les avoir, c’est juste une question de secondes. Pas le temps de répondre qu’elles réapparaissent encore une fois, y en a mare ça dure trop longtemps et on fait plus de bruits qu’un troupeau d’éléphants égarés dans un magasin de porcelaines. Puis d’un coup sans crier gare alors qu’on avait reussi à en tuer une, elles disparaissent et ne reviennent plus.
QUOI ? C’est tout ? Nos regards se croisent perplexes. C’est alors qu’une ombre s’étend sur nous, le sol tremble et l’impensable devient réalité. La statue de la déesse bouge, elle descend de son piedestal et s’avance vers nous... [/spoiler]
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[spoiler]Présents :
- Taïga : Naine Gardienne (Isabelle)- Shawna : Barde Varisienne (Christelle)- Orik Vancaskerkin : Humain Guerrier (Nicolas)- Berhyl : Shoanti Shamane (PNJ)- Tellaran : Shoanti Mage (Alexandre)- Lok : Eclaireur Demi-Orque (Marc-Jo)
Shawna a une idée en tête et autant dire qu'elle ne l'a pas ailleurs ! Ce que femme veut... Il est grand temps de retourner chercher son frère Rinaldo à Pic Chardon. D'ailleurs, elle s'en veut profondément de n'être pas allée le rechercher plus tôt. Mais il y a peut-être encore un espoir... Les gobeliins auront probablement reconstruit un pont. Pour retourner à Pic Chardon, il nous faut un guide que nous trouvons en la personne de Lok, demi-orque, que nous rencontrons à la taverne du Dragon Rouillé. De bonne composition, le demi-orque accepte de nous aider car de toute façon, il se rendait à Pic Chardon pour faire du commerce (d'enfants ?). Bref, mieux vaut ne pas savoir... Et puis, il connaissait Faëriel, un des aventuriers resté là-bas. Du coup, ce sera gratuit ! Enfin, faut juste payer le souper ce dont Shawna se charge.
Et voici nos aventuriers qui, le lendemain, après s'être équipés et surtout, avoir fouillé le manoir de Mme Mvashti, s'en vont vers Pic Chardon. Ils ont trouvé, dans la vieille maison, un libre de rituels des plus intéressants. C'est Shawna qui en prend possession. En route !
Après une journée de marche assez revigorante, nous établissons notre campement, bien à l'abri du vent. Pas facile, direz-vous... Mais avec notre nouveau livre de rituels, nous nous dégageons aisément de la tâche. Le lendemain, nous arrivons à Pic Chardon. Le pont n'est pas réparé. Les gobelins ont crée, enfin si on peut dire ça, des échafaudes de chaque côté permettant de circuler d'un côté à l'autre en glissant sur une corde tendue au-dessus du gouffre. Autrement dit, rien que nous puissions utiliser avec notre poids (surtout le demi-orque hum hum).
Mais
peut-être est-il possible de passer par la berge en contrebas. Notre super livre de rituels vient à notre secours. Nous établissons un plan qui, quoique complètement farfelu, devrait nous permettre de rejoindre la berge au pied du Pic Chardon. Alors en avance rapide : Shawna invoque un disque flottant de Tenser pour passer au-dessus de la mer tout en évitant le monstre des mers, fait des aller-retours (vitesse de croisière mais pas Costa) pour transporter tout le monde de l'autre côté, puis le shoanti se transforme en chouette et prend le sac sans fond de Orik avec dedans, quelques cordes. Une fois au pied du Fort, il se retransforme en humain, accroche les cordes l'unes à l'autre et nous les envoie (sans oublier d'en accrocher une à un arbre au préalable). Nous montons alors chacun à notre tour le long du précipice de Pic Chardon.
Une fois arrivés en haut... Tadaaaam.... qui vient à notre rescousse ? Notre nouveau mais non moins très utile super livre de sortilèges. Shawna essaie de communiquer en pensée vers son frère et Miracle ! Il répond... Il se trouve dans les cachots et nous devons passer par le Temple pour le rejoindre car l'entrée des cachots a été barricadée. Ce qui se passe dans le est très grave et Tsuto est de retour....
Nous nous dirigeons vers l'entrée du Temple, parés à toute éventualité. Orik ouvre la porte et soudain arrivent sur nous des immenses bêtes éclipsantes.
Bête Eclipsante
Et aussi une boule de feu ! Ce è§!ç('"é"()àç-à;!çè!!! de Shoanti n'a rien trouvé de mieux à faire ! Enfin.... Ils sont pas comme nous ces gens-là... Nous nous dépêtrons tant bien que mal des monstres quand, au moment de nous diriger vers le fond du Temple, là où se trouve la porte menant aux cachots, l'immense statue de Lamashtu se trouvant au fond s'anime... Aïe Aïe, ça va ch....[/spoiler]